Quand j’ai commencé à travailler à plein-temps en 2009, j’étais invité à me syndiquer, ce que j’ai fait par la suite. Bien que l’expérience de contribuer aussi tant que les autres membres me manque, je crois que c’est néanmoins important d’¨être membre du syndicat, surtout si l’on considère la situation actuelle du système d’éducation au Japon. Ce n’est pas rare ces jours-là d’entendre parler des réductions d’effectifs ou de budget ou des fermetures ou des fusions des universités. En conséquence, les professeurs peuvent être obligés d’assumer plus de responsibilités ou d’enseigner des classes plus grandes, ou encore, on peut même perdre de précieux financement, tout ce qui peut avoir des effets négatifs sur le niveau d’éducation et de recherche à l’institution. En me syndiquant, j’ai ajouté une autre voix à un réseau de professeurs qui s’efforcent de maintenir les conditions de travail et de les améliorer, et de créer un environnement plus démocratique dans lequel tous les professeurs peuvent partager leurs avis et travailler ensemble pour améliorer notre université. Je conseille vivement donc à tous les professeurs, surtout ceux qui viennent de commencer, de vous syndiquer pour ajouter votre voix à la communauté. C’est votre avenir, et vous pouvez nous aider à assurer que ce sera radieux.